Pour l’instant, le Ford Transit 4×4 donne lieu à de très rares aménagements camping-car, à l’exception du Randger R560 et d’une version équivalente (Karman Dexter 560) réservée à l’Allemagne.
Les choses ne devraient pas en rester là, au regard de l’intérêt croissant que suscite ce fourgon 4×4 aux compétences étendues, comme nous avons pu en juger lors d’une prise en main (voir la vidéo). Le prix de l’option 4×4 (+ 7150 € par rapport à la version équivalente en propulsion) plaide naturellement en sa faveur.
Il faut se garder de tout exagération et préciser qu’il ne s’agit pas d’un 4×4 de franchissement, mais plus sûrement d’un véhicule à vocation “tout chemin” qui conserve l’ensemble des attributs d’un Ford Transit propulsion. À ce titre, la garde au sol n’est pas rehaussée et ne le sera jamais de la part de Ford.
Pas de BVA pour l’instant
La transmission intégrale à l’œuvre sur le Ford Transit n’est pas réalisée par un opérateur extérieur, comme dans le cas du Fiat Ducato, mais directement par Ford sur les chaînes de production. C’est donc un système interne, éprouvé et validé par lui.
Disponible en 130 ch. et170 ch. cette option 4×4 reste associée pour l’instant à la seule boite mécanique à six rapports, légèrement modifiée pour profiter de rapports plus courts au démarrage. Loin d’être écartée, la boite de vitesses automatique (BVA) viendra sans doute plus tard sur ce Ford 4×4. .
En mode automatique, c’est-à-dire sans intervention du conducteur, le fonctionnement de la transmission intégrale est totalement transparent. C’est à peine si le conducteur se rend compte du passage du mode 4×4. Par contre, ce qu’il constate aisément, c’est la facilité avec laquelle le Ford Transit se sort d’un mauvais pas dès lors que le terrain devient vraiment glissant ou meuble.