Preuve s’il en fallait de la dynamique du secteur, un nouvel aménageur va faire son entrée en lice en 2022. Sous le nom évocateur VANRÊVA, le premier modèle de la marque sera dévoilé le 6 janvier prochain, à Marsac-sur-l’Isle, près de Périgueux.
A la tête de ce projet, Laurent Pascal, diplômé en ingénierie mécanique, a étrenné ses galons chez un grand constructeur de véhicules de loisirs dans le Sud-Ouest. Depuis 2 ans responsable d’un bureau d’études chez FLCI Group (fabricant de fauteuils pour salles de spectacles et transports publics), le jeune homme de 35 ans et son PDG, Francis Bénard, ont mis leurs compétences de concert, techniques et financières, pour lancer une filiale FLCI-VDL et créer une nouvelle marque française de vans : VANRÊVA.
RÊVADEUX, un 2 places avec salon arrière
Au programme de ce nouvel aménageur, un premier modèle sur Fiat Ducato L3H2 (5,99 m). Comme son nom l’indique le RÊVADEUX vient occuper un segment encore timide, celui du fourgon pour deux personnes. Dépourvu de banquette face route, les premières images de ce RÊVADEUX révèlent un aménagement constitué d’un grand salon dînette à l’arrière, surmonté d’un lit de pavillon. Avec cabinet de toilette, grand frigo et bloc cuisine à l’avant. Il faudra patienter jusqu’à la rentrée pour de plus amples informations techniques.
Pour le lancement de sa nouvelle marque, Laurent Pascal, aussi directeur d’exploitation de FLCI-VDL, défend sa démarche : « Celle d’un artisan avec une technique industrielle aboutie et expérimentée. Nous ne privilégions pas de grosse série mais avant tout la qualité et la proximité. Qualité dans un design abouti et dans le choix des matériaux. Et proximité avec, dans un premier temps, notre usine comme unique point de vente en direct ». Un positionnement qui n’est pas sans rappeler la stratégie de nombreux aménageurs indépendants allemands.
Un futur van sur Mercedes Vito
VANRÊVA envisage d’autres modèles, un Ducato 4 places est dans les tuyaux, tout comme un van à toit relevable sur Mercedes Vito programmé au deuxième trimestre 2022. « On ne veut cependant pas démultiplier notre offre, nous voulons maitriser nos produits », tempère Laurent Pascal, « Le secteur est très concurrentiel il ne faut pas s’éparpiller, mais le marché est suffisamment grand aujourd’hui pour que chacun trouve sa place ».
Cette pondération n’empêche pas le constructeur, – qui envisage de produire une vingtaine de véhicules en 2022 -, de voir plus loin. L’équipe de 4 personnes prévoit de s’agrandir avec 3 embauches prévues l’année prochaine, et la construction d’une usine dédiée figure au business plan d’ici 2023-2024. Mais pour la nouvelle marque, pas question de se brûler les ailes : « Il faut y aller par étape. Faisons dans un premier temps les beaux aménagements que nous rêvons de voir sur le marché. Nous verrons ensuite ce qui sera le plus opportun pour développer notre catalogue et notre distribution ».