A la faveur de l’arrivée du nouveau porteur de la marque au losange, le Renault Trafic, Stylevan avec le 3005 se renouvelle cette saison. Plus long de 21cm, que ce soit comme ici en version courte (4,99m) ou longue (5,39m), le modèle perd l’avantage de la compacité par rapport aux déclinaisons les plus courtes du Vito (4,74m) et du T5 (4,89m). Il emporte en revanche le match au niveau du volume intérieur.Proposé à partir de 46 764€, avec de multiples possibilités de personnalisation, il se montre très compétitif d’un point de vue tarifaire.
En cabine, le confort du Trafic 3ème génération monte d’un cran avec l’apparition de nouveaux rangements (trois portes-gobelets, emplacement pour téléphone, range-bouteille dans boite à gants etc.) et l’évolution de la console centrale, plus fonctionnelle et agrémentée de finitions chromées. Aussi, en complément des sièges pivotants et réglables en hauteur, il est désormais possible d’ajuster la hauteur et la profondeur du volant. De quoi optimiser ainsi la position de conduite. Sous le capot, ce Trafic accueille ici le nouveau moteur biturbo Dci, développant 120ch. Moins gourmand en carburant et moins polluant, ce moteur voit sa puissance augmenter et ses reprises optimisées.
Enfin, doté d’un toit spécifique conçu et posé par Stylevan, ce fourgon aménagé reste bel et bien sous la barre des deux mètres. Ce qui l’autorise à franchir les barres de hauteur de certains parkings, souterrains ou extérieurs.
Une alternative au VW California
Chassant sur les terres du Volkswagen T5 California « Confortline », le 3005 adopte un plan éprouvé avec banquette face route et cuisine droite le long de la paroi. A son avantage, citons notamment le volume du réfrigérateur (60l. contre 42l.) et du réservoir d’eau propre (60l. contre 30l.) ; la qualité de la table escamotable avec rebords et revêtement CPL anti-rayures ou encore son toit extrêmement robuste et bien isolé (avec système de vérins placé à l’intérieur et non à l’extérieur). Les placards, intégrant penderie et lingère, nous apparaissent également plus spacieux. Tout comme l’évier dans la kitchenette… A l’usage, notamment en ville, le système de portes battantes emporte aussi notre adhésion face au hayon de chez Volkswagen.
Si la banquette du 3005 ne coulisse pas sur rails comme celle du “California”, elle peut toutefois être avancée et reculée sur une dizaine de centimètres. Inspirée de l’automobile, l’ambiance intérieure use de coloris sobres et intemporels.
Le California domine en revanche le match côté dimensions de couchages (lit bas/haut : 200×114/200x120cm contre188x120/180x110cm pour le 3005) et modularité de l’espace, puisqu’il dispose d’une banquette face route montée sur rails, permettant une plus grande modularité de l’espace alloué à la soute. Un peu à la manière de certains utilitaires à cabine approfondie… Il offre également des rangements ingénieux à l’instar du placard de pavillon à l’arrière (en option chez Stylevan), de l’emplacement pour la table dans la porte coulissante (le 3005 opte lui pour l’espace derrière le siège conducteur) ou encore de celui pour les chaises de camping dans le hayon arrière. Son prix – 52 048€ en version 2,0 TDI 114ch contre 49 211€ ici en 1,6Dci 120ch – ne plaide en revanche pas en sa faveur.
D’autant que le tarif du 3005 comprend un bon niveau d’équipement de série : double airbags, fermeture centralisée, sièges cabine réglable en hauteur (avec siège passager pivotant) et simple accoudoir, vitres et rétroviseurs électriques, autoradio avec double port USB etc. Le modèle présenté inclut ici quelques dotations généralement en option comme le pack « Confort » (1800€) avec climatisation, radar de recul, limiteur et régulateur de vitesse ; le système de navigation GPS / radio Médianav (540€) ou encore la vitre ouvrante sur la porte coulissante (96€). Il faudra aussi se tourner du côté des options pour bénéficier du chauffage à air pulsé sur carburant, d’un WC portable (un emplacement est prévu sous la penderie pour le loger), d’une douchette extérieure ou encore de prises intérieure / extérieure 230V.
