RENAULT TRAFIC, LES 10 CLÉS DU SUCCÈS ! Campérêve, Adria, Hanroad, Font-Vendôme… La plupart des aménageurs de fourgons l’ont adopté et d’autres s’apprêtent à le faire. Lancé il y a un peu plus d’un an, le nouveau Renault Trafic est partout ou presque. Pourquoi un tel succès. Difficile à expliquer tant les raisons d’un achat sont diverses et uniques. Pourtant, certains éléments factuels peuvent expliquer la très belle carrière du Trafic dans l’univers du loisir :
1 – DES LIGNES ACTUELLES ET DYNAMIQUES
Difficile, pour un constructeur, de se renouveler dans le secteur des fourgons compacts. Pour la troisième génération du Trafic, les designers sont parvenus à réinterpréter le style si particulier de la génération précédente tout en lui octroyant plus de caractère. Sa face avant est particulièrement agressive avec ses grands blocs phares et sa large calandre au centre de laquelle trône un énorme losange. Autre prouesse : parvenir à donner l’impression que le bossage au-dessus de la cabine de conduite est toujours là alors qu’il a disparu. Ce qui affine la ligne. Côté design, le Trafic reste donc un véhicule qui se démarque tout en revendiquant son héritage.
2 – DES MÉCANIQUES MODERNES ET ÉCONOMES
C’est sous le capot du Trafic qu’est apparu le moteur Energy 1.6 dCi qui fait aujourd’hui les beaux jours de nombreuses voitures de la marque. Ce moteur, spécialement adapté pour le Trafic, a été pensé pour optimiser l’agrément de conduite, fournir plus de souplesse tout en affichant des consommations (au moins normalisées) en nette baisse avec, en moyenne, un litre de moins aux 100 kilomètres par rapport aux précédents moteurs. Le bloc de 1 598 cm3 est décliné en quatre niveaux de puissance : 90, 115, 120 et 140 ch. Pour cela, il est suralimenté soit par un simple turbo à géométrie variable (versions 90 et 115 ch), soit par un système de double turbo ou Twin Turbo (120 et 140 ch).
Dans ce cas, un petit turbo souffle rapidement à bas régime pour apporter du couple dès les plus bas régimes ; après c’est le second turbo, de taille plus imposante, qui prend le relais pour apporter de la puissance à haut régime ou sous forte charge. Cela permet de sortir jusqu’à 140 ch du petit 1.6 l tout en assurant, du moins sur le papier, des consommations limitées. Ces moteurs peuvent, selon les versions, être associés au stop and start pour réduire encore un peu les consommations de carburant. Le conducteur peut encore réduire sa consommation de carburant jusqu’à 10 % en utilisant les outils de bord d’éco-conduite : bouton ECO mode, indicateurs de style de conduite et de changement de vitesses. Le nouveau moteur du Trafic reprend certaines technologie issues de l’expérience de la marque en Formule 1 telles que « le système de circulation d’eau transversal, les segments à géométrie U-Flex ou encore des états de surface superfinis DLC (Diamond Like Carbon) ». Ces moteurs offrent aussi de nouveaux intervalles d’entretien plus longs, au bénéfice de l’utilisateur, avec une première vidange au bout de 2 ans / 40 000 km (au 1er des deux termes atteints) ou encore une chaîne de distribution sans entretien.
3 – DES DIMENSIONS CLASSIQUES
Habituellement, les utilitaires, à l’image des voitures particulières, grandissent et prennent de l’embonpoint entre chaque génération. Si les nouvelles normes anticollisions piétons ont entraîné un allongement du Trafic, il conserve des dimensions proches de celles de l’ancien modèle. Le Trafic reste ainsi tout juste sous la barre des 5 mètres (4 999 mm précisément) dans sa version courte et affiche 5,40 (5 399 mm précisément) dans sa version longue. A ces deux longueurs, il convient d’ajouter la possibilité de disposer d’une version standard (1 320 mm de hauteur intérieure utile) et d’une version surélevée (1 900 mm de hauteur utile) qui mesure sous la toise un tout petit peu moins de 2,5 m. Même avec l’ajout d’un toit relevable, le Trafic parvient à se glisser sous les barres de gabarit et reste en catégorie 1 sur l’autoroute. (Photo ci-dessous LANDO ADELAÏDE)
4 – NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS DE CONFORT ET DE SÉCURITÉ
C’était assurément dans l’habitacle que la seconde génération de Trafic commençait à accuser le poids des ans. Renault a donc porté ses efforts sur l’habitacle, le confort et la sécurité des occupants. La nouvelle planche de bord est beaucoup plus flatteuse. Elle fait appel à des plastiques de meilleure qualité même si quelques défauts d’assemblage ou la trop grande présence de plastique dur est à signaler. En revanche, cette nouvelle planche de bord comprend de très nombreux espaces de rangement (pas moins de quatorze espaces offrant ainsi plus de 90 litres de rangement), particulièrement pratiques lorsqu’il est nécessaire de vivre longtemps à bord.
De très nombreuses astuces et de nouveaux éléments de confort ont fait leur apparition : support pour téléphone portable, support pour tablette numérique, systèmes audio et de navigation de dernière génération (Media Nav avec écran 7 pouces ou R-Link Evolution avec commande vocale du téléphone, de la navigation connectée TomTom, fonction Text To Speech (TTS) qui assure une lecture à voix haute des emails, chargement d’applications…). Le nouveau Trafic peut aussi bénéficier de la désormais classique carte main libre ou encore de la caméra de recul ainsi que du miroir « wide view » Intégré au dos du pare-soleil passager, il permet de réduire l’angle mort côté passager. Le Trafic dispose également de l’aide au démarrage en côte ou de l’Extended grip, une fonction d’aide à la motricité dans des conditions de roulage difficiles (sols meubles : boue, neige, sable,…).
5 – DES TARIFS CONTENUS
Avec un prix d’attaque de 22 000 euros HT (26 400 TTC), les tarifs du Trafic restent dans la bonne moyenne. Lors du renouvellement du modèle, l’écart de prix d’un peu plus de 1 000 euros entre les deux générations, était largement compensé par les nouvelles prestations de confort, les nouvelles mécaniques plus puissantes et les consommations de carburant en baisse. Avec un tarif moyen aux alentours des 26 000 euros HT (31 200 euros TTC), avant négociation commerciale, le Trafic neuf reste dans la bonne moyenne et offre un rapport prix/prestation intéressant.
6 – DE BELLES QUALITÉS ROUTIÈRES
La seconde génération de Trafic disposait d’un comportement routier de premier ordre associé à un confort de roulage élevé, notamment grâce à ses suspensions évoluées et directement inspirées des voitures particulières. Pour la troisième génération, les ingénieurs n’ont conservé que le soubassement du précédent modèle et ont apporté de nombreuses améliorations. C’est le cas de la rigidité structurelle qui a été renforcée mais aussi des suspensions qui ont été améliorées. Sans dénaturer le confort, qui reste de premier ordre, les nouvelles suspensions permettent un meilleur maintien de la caisse dans les courbes et offrent une meilleure maîtrise du roulis, rendant ainsi le Trafic de dernière génération encore plus plaisant à rouler que le précédent. Avaler les kilomètres à son volant est particulièrement plaisant et reposant.
7 – UN POSTE DE CONDUITE AGRÉABLE
L’habitacle du Trafic de troisième génération s’avère un peu plus spacieux que précédemment mais, surtout, les nouveaux sièges sont bien plus confortables et la position de conduite se rapproche encore un peu plus de celle d’un monospace. Les nouveaux sièges assurent un meilleur maintien latéral grâce à des mousses plus denses et des formes enveloppantes. L’assise du siège conducteur a été rabaissée de 36 mm et son dossier plus incliné permet de se rapprocher de la position de conduite des monospaces. Les nombreux réglages du siège (hauteur, profondeur et lombaire) ainsi que l’ajustement en hauteur et en profondeur du volant permettent d’obtenir une bonne position de conduite quelle que soit sa morphologie. Enfin, le siège conducteur, le volant et les pédales sont parfaitement alignés améliorant ainsi le confort sur long parcours.
8 – UN ESPACE DE CHARGEMENT QUI ÉVOLUE PEU
Entre les deux générations de Trafic, l’espace de chargement évolue peu ; il s’allonge simplement, au niveau de l’extrémité arrière, d’une dizaine de centimètres, permettant ainsi d’offrir un volume utile un tout petit peu plus important. Paradoxalement, le fait que l’espace de chargement, bien qu’inédit, reprennent les points d’ancrage de la précédente génération, est un élément positif. Cela a permis à de nombreux aménageurs de proposer rapidement des solutions éprouvées et à des tarifs attractifs.
9 – UNE FABRICATION FRANÇAISE
Le Trafic de troisième génération est produit en France, dans l’usine de Sandouville en Seine-Maritime. Après l’Espace IV et la Laguna III, l’usine normande s’est spécialisé dans les utilitaires et après trois ans de travaux, les premiers Trafic ont pu sortir des lignes d’assemblage. L’intégralité de la production des Trafic est assurée dans cette usine. Un facteur non négligeable en ces périodes troublées où un peu de nationalisme ne semble pas nuire.
10 – UN RÉSEAU DENSE
Le voisin utile : ce vieux slogan publicitaire de Renault reste encore d’actualité. Nul doute que le réseau Renault et ses nombreux agents joue un rôle important dans les ventes de véhicules de la marque en France, y compris pour les utilitaires. Le fait de savoir qu’il y aura forcément un représentant de la marque à quelques kilomètres, aussi bien en France qu’en Europe d’ailleurs, participe nécessairement à rassurer le client au moment de son choix.