Mercedes présente le Sprinter troisième du nom, développé exclusivement en interne et non plus en collaboration avec Volkswagen, comme ce fut le cas sur la génération précédente du Sprinter, à partir de 2007. Les deux marques allemandes retrouvent leur indépendance et veulent profiter à plein de l’accélération du marché de la livraison (+48% de colis transportés en deux ans).
Et pour contrer le VW Crafter, devenu son meilleur ennemi, le nouveau Mercedes Sprinter intégre de nouveaux outils et systèmes d’assistance à la conduite jusque là réservés à l’automobile, comme le système de caméras à 360°.
Plus de 1700 variantes
Le nouveau Mercedes Sprinter 2018 se conjugue au pluriel (plus de 1700 variantes) et reprend l’essentiel des configurations de la génération antérieure. Mais la grande nouveauté, c’est l’arrivée de la traction, conçue de manière à répondre aux exigences de la future version électrique annoncée pour 2019 et baptisée eSprinter.
Cette solution lui octroie des avantages précieux, à l’image d’un seuil de chargement plus bas de 80 mm, ainsi qu’une charge utile améliorée de 50 kg. Le prix sera sans doute aussi plus agressif. En mode traction, on aura le choix entre le quatre-cylindres de 114 ch. et 143 ch. La version de 177 ch. est au programme, mais uniquement pour les versions camping-car. En revanche, s’agit-il des châssis cabine ou des fourgons destinés aux transformations VASP ? C’est encore l’inconnu.
Sous le capot des versions propulsion, Mercedes prévoit d’installer le quatre-cylindres de 2,2 litres dans plusieurs puissances au choix : 114, 143 et 163 ch. Le V6 3 litres de 190 ch. n’est pas oublié. Ils sont accouplés à une boîte mécanique à six rapports ou à la boîte automatique 7G-Tronic à sept rapports.