Florian (Flo) et Laurent, les deux figures des Coflocs, préparent activement un nouveau documentaire, consacré cette fois à la Vanlife. Le tournage a démarré en Norvège.
Bonjour les Coflocs, dites-nous qui vous êtes et, surtout, pourquoi ce nom ?
Florian : Nous sommes deux potes, passionnés de voyage et colocataires au départ, d’où les Coflocs. C’est le nom que nous donnaient nos amis et, au fil de l’eau, on a décidé de le reprendre pour notre boite de production.
Laurent : Nous sommes assez complémentaires dans les Coflocs. Flo s’occupe de la réalisation et de la vidéo ; moi, de la communication, des sponsors et de l’organisation.
Pourquoi le voyage comme fil conducteur de vos réalisations ?
Laurent : Nous sommes tous les deux passionnés de voyage et d’aventure. Avant même de se rencontrer, on a tous les deux pas mal bourlingué. Moi j’ai fait des études à l’étranger avec un Erasmus, un VIE puis j’ai trouvé mon premier emploi en Hollande. J’ai toujours adoré le voyage. En 2012, après avoir été employé pendant plusieurs années, j’ai décidé de quitter mon boulot pour un tour du monde. Au retour de ce grand voyage, lors d’un apéro organisé entre voyageurs, j’ai rencontré Flo et notre amitié a donc commencé là !
Florian : De mon côté, j’ai fait des études de cinéma en 2006 en Australie. Ce que j’en ai retenu c’est surtout l’Australie et le voyage. J’ai donc décidé de ne pas me lancer dans le cinéma, mais plutôt dans la vidéo de voyage. J’ai commencé par filmer mes voyages et poster les vidéos sur youtube et sur mon blog. J’ai toujours aimé faire ça et le but était alors de trouver un modèle qui me permette de fabriquer des documentaires qui ont un sens et qui sont inspirants pour les autres. L’objectif, motiver les autres à sauter le pas. C’est ce que nous voulons faire avec Laurent : aider les gens à lâcher prise pour qu’ils partent voyager et découvrir le monde. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait de notre côté avant de nous lancer dans ce boulot.
Laurent : Nous avons envie de montrer que tout est possible. Le voyage nous a changés et nous souhaitons partager ça avec les gens, leur montrer à quel point un voyage peut leur faire du bien et les aider à trouver leur voie. Les aider à donner du sens à leur vie et à savoir qui ils sont vraiment. Tous nos films ont comme message : « If you can dream it, you can do it » .
Vanlife est donc le 4e projet que vous montez ensemble, vous pouvez nous dire quelques mots des films précédents ?
Laurent : Oui. Vanlife est notre 4e documentaire. Avant ça il y a eu la trilogie Génération. Le 1er film, Génération Working Holidays Visa dans lequel on s’est intéressés aux 18-35 ans qui partaient à l’étranger avec un permis vacances travail. Le 2e film, Génération Expat, se tournait vers les nouveaux modèles d’expatriés et le 3e film de la trilogie, Génération tour du monde vers des familles, des couples ou des voyageurs solos qui se sont lancés dans l’aventure du voyage au long cours autour du monde. L’idée dans tous ces projets est de transmettre un message positif et aider les gens à se lancer et réaliser leurs rêves.
Florian : On souhaite mettre en avant les gens qui sont en train de vivre quelque chose d’extraordinaire et saisir leur expérience sur le vif pour montrer ce qu’est le voyage au quotidien. Partager le voyage de gens ordinaires au destin extraordinaire.
Pourquoi un film sur la vanlife ?
Laurent : Nous sommes tous les deux fans de vie en van depuis 2015. On en retape un d’ailleurs depuis cette époque, un van T3 Volkswagen. Le déclic ? Ce fut lors du tournage de Génération Expat’ en Nouvelle-Zélande où nous avons loué un van et vadrouillé avec.
Florian : Dès 2015 / 2016, date à laquelle on a commencé à utiliser le van pour notre activité, on s’est rendu compte que le mouvement vanlife était déjà très développé aux USA. Et finalement, en France cela a pris super vite et le mouvement a explosé en quelques mois.
Laurent : Il y a un vrai phénomène, car les gens ont besoin de liberté. La liberté est souvent synonyme de tour du monde ou alors le road-trip pour aller où tu veux, quand tu veux. Le gros avantage avec la vanlife, c’est qu’elle s’accompagne d’une reconnexion avec la nature et avec soi-même. On a donc décidé de s’intéresser à ces voyageurs pour comprendre ce que le voyage en van leur apporte.
Florian : C’est un type de voyage très spécifique qui permet une liberté et une indépendance, de quitter les villes, voire de ne plus y retourner, et de sortir réellement des sentiers battus et touristiques.
Laurent : Tu vis avec le confort de la maison et le monde comme jardin.
Quels sont les profils que vous souhaitez nous faire découvrir dans le film vanlife ?
Laurent : Le film souhaite mettre en évidence la diversité des personnes qui voyagent en van. Ça va du couple, à la jeune femme solitaire en passant par une famille et des retraités. L’idée est aussi de montrer qu’il existe différents véhicules et que ce mode de vie se prête à beaucoup de destinations variées.
Florian : Durant ce film, on fera un tour de certaines destinations prisées pour la vanlife : la Norvège, la Nouvelle-Zélande et l’Australie, mais aussi la Californie, berceau de la vanlife, le Chili, puis également la France et peut-être un peu d’Europe avec quelques surprises.
Comment va se passer le tournage ?
Laurent : On va passer 1 semaine avec les vanlifers sur place, comme ce que l’on vient de faire en Norvège avec Ludivine (@un_electron_libre).
Florian : On vit en immersion pendant 1 semaine pour filmer leur quotidien. On s’intègre et on partage leur vie pour tourner des images en temps réel des différents moments de leurs journées.
Quel sera votre mode de voyage pour les différents tournages de ce film ?
Laurent : Pour l’Europe nous serons avec un Volkswagen Grand California et pour les autres destinations plus lointaines on louera probablement un van sur place.