Après plusieurs années à barouder en van aménagé, Dana a tourné la page. La vie l’a ramenée à plus de sédentarité. Néanmoins, portée par le goût de l’aventure et le plaisir des escapades improvisées, elle a testé la tente de toit Decathlon ! Une première expérience intéressante, mais pas forcément concluante à 100%.
L’idée de laisser tomber totalement la vadrouille n’était pas envisageable. Je n’avais pas le budget pour l’achat d’un van qui offre un espace de couchage intérieur. Et puis il faut dire que mesurant 1,77 m, l’idée de continuer à me plier pour passer une nuit dans la voiture (un Duster) sans avoir la possibilité de combiner un vrai espace de rangement et un coin nuit ne me séduisait pas vraiment… La tente de toit se présentait alors comme une alternative intéressante !
Avant de se lancer, il fallait faire une petite étude de marché pour comparer non seulement les prix mais également les modèles. Les marques sont nombreuses : Front Runner, James Baroud, Naït Up, Autonhome, Fjordsen, Campz… Pour ma part, je cherchais à combiner praticité et petit prix (ça éliminait quelques options…)
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L’atout prix
J’ai alors vu que Décathlon sortait une tente de toit 2 places, et que les précommandes étaient déjà ouvertes. Je n’ai pas hésité longtemps, l’argument financier ayant fini de me convaincre : 1190 euros.
Il faut bien l’avouer, une fois que l’on a réussi à mettre sur les barres de toit les 50 kilos de la tente (oui elle pèse son poids la petite), le reste est plutôt simple !
D’abord, la tente de toit est pratique et peu encombrante. Elle se déplie en moins de 3 minutes et se replie en moins de 5 (replier est un peu plus long car il faut bien ranger les différentes couches). Pour la déplier il suffit d’enlever la housse de protection, de déclipser les sécurités, de tirer sur l’échelle et d’ouvrir la tente comme un livre. Lors du stationnement, prenez soin de conserver de la place le long de la voiture.
Et l’intérieur ?
- C’est très spacieux ! J’ai été agréablement surprise, le lit mesure 140 cm de large pour 235 cm de long. Quant à la hauteur assis, elle est d’un peu plus d’1 mètre. C’est un très joli volume.
- Le matelas est plutôt confortable, mais un peu glissant si on y pose le sac de couchage directement. Il est cependant possible de le couvrir d’un drap housse et de l’accompagner d’une couette, comme sur un lit normal.
- Les fenêtres sont équipées de moustiquaires que l’on peut ouvrir pour faire circuler l’air.
Sous la pluie, aucun problème, la tente a bien résisté. Elle a même été repliée mouillée et conservée ainsi environ 48 heures sans difficultés. Sans doute qu’il ne faudrait pas renouveler l’opération trop souvent…
Côté vent, la tente de toit est faite pour supporter des rafales allant jusqu’à 60km/h (même si je pense que le bruit devient rapidement embêtant…).
Enfin, à la praticité du montage/démontage, il faut ajouter le gain de place offert dans le véhicule en raison de la présence de l’espace couchage sur le toit. Ainsi il est possible de s’aménager un petit coin kitchenette ou encore conserver sa banquette arrière.
Bref, je voulais de la simplicité, je n’ai pas été déçue.
Le confort du van m’a rapidement manqué
Bien que j’ai apprécié le concept de la vie totalement en extérieur (ce que je faisais déjà en van en réalité), la tente de toit ne répondait pas tout à fait à mes envies de voyage en pratique.
Le confort du van m’a rapidement manqué et notamment la possibilité de lézarder en intérieur, se faire un petit thé puis se remettre à lire sans passer par l’extérieur. Ou encore se mettre à l’abri sans être forcément en position allongée. Or la tente de toit est un petit espace en hauteur (si volumineux soit-il) qui implique la présence d’une échelle. Et autant vous dire que celle-ci n’est toujours la bienvenue en pleine nuit lorsqu’il faut descendre…
La tente de toit fut donc une belle expérience, et je suis ravie de l’avoir tentée. Elle me convenait bien pour des escapades ponctuelles de quelques jours. Malgré tout, ma manière de voyager implique un poil plus de confort et j’ai probablement quelques habitudes bien ancrées qu’il m’est aujourd’hui difficile de mettre de côté !
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