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étape référencée par park4night

Développée dès 2011 comme un outil de partage et de débrouille entre voyageurs, à la manière d’un forum, l’application park4night compte aujourd’hui plus de 400 000 abonnés et des millions d’utilisateurs dans le monde… Cette communauté très forte justifie en retour la multiplication des commentaires sur presque tous les lieux identifiés. Comment les équipes de park4night gérent efficacement ce flux d’information ?

Derrière le succès de park4night, une équipe de 25 personnes partagée entre la France (plus précisément la commune de Saint-Péray), la Roumanie et la Pologne. Alors que certains la pointent du doigt et la rendent coupable de surtourisme, l’application park4night répond par une politique de vérification des contenus et de gestion des flux. D’ailleurs, certaines informations restent accessibles aux seuls abonnés.

Numéro 1 en Europe, l’application park4night (100% française) s’appuie sur la participation active de l’ensemble voyageurs. Sans leur concours, pas de contenu. C’est le principe communautaire.

Y sont référencés des terrains de campings, des aires pour les camping-cars, des étapes à la ferme, des parkings gratuits ou payants, des aires de pique-nique, etc. En France, l’application park4night identifie plus de 70 000 points de stationnement et de services (boulangerie, laverie, douche, point d’eau, etc). L’activation simultanée de plusieurs filtres facilite les recherches.

Réserver une étape sur la route

Depuis le début 2024, park4night compte de nouvelles fonctions :

  • Réserver un lieu. Cette fonction est déjà disponible pour plus de 2500 campings et aires de camping-cars.
  • De plus, de nombreuses visites et activités proposés dans 250 villes européennes sont ouvertes à la réservation.
  • Classer et organiser des lieux favoris par dossier.

Consciente de ses responsabilités, park4night sensibilise les utilisateurs aux bons comportements à tenir sur les lieux de stationnement. Au-delà de la rédaction d’une charte du voyageur responsable et l’adhésion au programme « Leave No Trace », ce travail passe par le contrôle et la validation de tous les lieux nouvellement référencés par la communauté des utilisateurs.

Application park4night pour le stationnement et les services des camping-cars
Un seul outil réunissant toutes les informations utiles sur la route.

Pas de surchauffe pour l’été

Un travail titanesque au regard du nombre de création sur la plateforme : « Une à deux par minute » rappelle Bertrand Fichter, le fondateur de l’application en avril 2011. Et plus la communauté s’élargit, plus le retour d’informations est grand.

Après deux années sous tension (2020 / 2021), park4night a pris des mesures fortes pour éviter la surchauffe et les tensions avec les communes et les propriétaires privés. Une équipe de douze personnes gère maintenant le service de modération. Sa mission ? Passer au crible l’ensemble des commentaires et des photos déposés sur park4night, quels que soient la langue utilisée et le pays évoqué dans la publication. Pour seuls outils, l’équipe de modération croise les infos, les cartes et s’appuie sur les messages des voyageurs qui ont fréquenté les lieux en amont du contrôle.

La vérification se fait a postériori, après publication ; cette situation explique parfois certaines crispations et commentaires peu amènes à l’encontre de l’application. De surcroît, cette procédure à postériori ouvre la porte à des contributions fantaisistes ou parfois opportunistes. Certains propriétaires d’aires privées dénoncent les aires voisines… Si, si, ça existe. La technologie et les algorithmes permettent de les repérer et de les évincer si nécessaire.

Au final, les voyageurs sont invités à prendre du recul et ne pas suivre aveuglement les étapes portant la mention « en cours de validation ». Beaucoup d’utilisateurs l’ont bien compris et recoupent les informations au moyen d’autres outils, comme la vue satellite pour repérer au moins la route d’accès.

Equipe park4night

« On se fait beaucoup engueuler »

« Nous validons au final seulement 65% des lieux créés par les voyageurs. Certains ne comprennent pas la suppression de leurs messages et de leurs photos. On se fait beaucoup engueuler » poursuit Bertrand Fichter. « Nous avons une responsabilité. On ne met pas en avant le déballage des tables et chaises sur la voie publique, même si cette pratique n’est pas perçue de la même manière selon les pays ».

Aux premières loges du stationnement, l’application voit se dessiner les nouvelles tendances, les destinations à la mode (Ecosse et Norvège)… et les autres en recul. « Ça devient clairement plus difficile de stationner librement en Slovénie. Même chose en Croatie où l’ensemble du pays se ferme aux camping-cars ». En France, pays du camping-car, la situation se détend par rapport aux années post-Covid où la pression a été maximale : saturation des lieux touristiques et des sites naturels, etc. Pas la peine de faire d’angélisme, le stationnement des camping-cars reste délicat sur certains lieux. La déception est parfois grande. Le petit coin sympa dont vous rêviez pour la nuit est parfois devenu un parking saturé…

Les créateurs de l’application park4night plaident pour une pluralité des solutions. « On fait fausse route en ouvrant des aires de camping-cars toujours plus grandes. L’incertitude et la découverte font partie intégrante du voyage itinérant. Ce n’est jamais du clé en main ». Le bon sens et la discrétion doivent rester les valeurs cardinales des voyageurs en camping-car.

Alléger la pression

C’est d’ailleurs pour revenir à l’essence du stationnement « nature » et ouvrir de nouvelles étapes que park4night a développé géoSpot, une formule réservée aux abonnés circulant à bord de véhicules autonomes. La précision n’est pas anodine, car ces lieux mis à disposition par des propriétaires privés n’offrent aucun service : pas d’eau, pas de vidange. Sous réserve d’être autonome et de laisser les lieux parfaitement propres, le visiteur est accueilli sans réservation préalable, dans la limite de trois véhicules. « Après une phase de rodage, les retours sont assez bons. Nous devrions doubler rapidement le nombre de spots, situés à l’écart de toute habitation. La validation prend plus de temps, car nous vérifions de nombreux critères ».

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